#littérature
Alors, ça fait une éternité que j’avais parlé de faire un article sur le sujet et donc, je me lance. Je suis un peu une noob en convention mais j’avais envie de vous parler de ces deux conventions que j’ai eu l’occasion de faire : le TGS Springbreak (2 éditions : 2016 et 2018) et le TGS en décembre 2017.
Tout d’abord, je n’ai que des photos du TGS Springbreak pour une raison toute simple : l’affluence du TGS était telle que je n’ai pas pris de photos avec l’appareil de peur de l’abîmer. Donc les illustrations de l’article seront uniquement du TGS Springbreak.
Alors, commençons par la première convention que j’ai faite qui était le TGS Springbreak de 2016. Je venais tout juste d’arriver à Toulouse et déçue de ne pas pouvoir participer au Geek Days de Lille, j’ai décidé de prendre ma place pour le TGS. Vêtue d’une veste panda, je suis partie à la conquête de ma première convention. Le TGS Springbreak se déroule à Labège au centre Diagora et dure pendant deux jours, un samedi et un dimanche. Rien de très innovant, j’ai l’impression que c’est la plupart du temps comme cela sauf sur des événements de plus grande ampleur. En 2016, l’une des têtes d’affiche était un méchant (oui, je pense qu’on ne peut pas dire un héro dans ce cas précis) de mon enfance : Apophis de Stargate SG1. Mon père, grand maître de la sacro sainte télécommande, nous empêchait de regarder un autre programme si Stargate était à l’antenne, et ce, même si c’était la 150ème fois qu’il voyait l’épisode. Donc autant vous dire que je suis plutôt au taquet sur cette série. J’ai même succombé et payé pour obtenir une dédicace, même si je dois reconnaître que les prix sont un peu élevés. Après, c’est une association qui s’occupe de l’organisation donc c’est un moyen pour l’invité d’être payé. Cette année-là, j’ai également eu la chance de pouvoir prendre une photo de mon fier acolyte Mr Pingouin en compagnie de la bande de Noob, websérie que j’apprécie particulièrement et croiser au détour d’un stand des acteurs de Kaamelott, plus précisément, Bô Gaultier de Kermoal et Guillaume Briat. De même, j’ai croisé Brigitte Lecordier, doubleuse française de Son Goku. J’ai également souhaité me faire dédicacer le livre de Bruce Benamran mais suis arrivée trop tard. J’y ai également croisé de très beaux cosplays, et de manière générale, l’ambiance y est très bonne enfant bien que mercantile.
J’ai refait le TGS Springbreak cette année, donc l’édition 2018 et j’ai été quelque peu déçue car j’ai trouvé qu’il y avait moins de choses à voir et moins de personnes à rencontrer surtout. Je ne vais pas vous mentir, j’adore aller aux conventions pour rencontrer des gens que je n’aurai pas l’occasion de rencontrer autrement et cette année, à l’exception de Kayane et de Reflet d’Acide, je n’ai pas trouvé mon compte. Je n’étais peut-être pas la cible certes mais ça m’a fait bizarre quand je me suis rendue compte que je ne connaissais aucun des Youtubeurs invités. Les têtes d’affiche de cette année étaient Joe Flanigan, acteur de Stargate Atlantis (que j’ai regardé avec mon paternel également mais je ne suis pas une fan incontestée de son personnage), David Nykl, autre acteur de Stargate Atlantis et Ross Mullan, marcheur blanc de Game of Thrones. Cette édition n’était pas de moindre qualité mais j’en suis ressortie mitigée. Néanmoins, j’ai pris du plaisir à être cosplayée en Chloé Price du jeu Life is Strange et à voir des cosplays plus beaux les uns que les autres. Je pense sérieusement à m’y intéresser afin de faire mes propres cosplays. Affaire à suivre …
Ce qui nous amène au TGS de décembre. Le Toulouse Game Show ne prend pas place à Diagora mais au Parc des Expositions dans Toulouse, à proximité du stade de football (oui parce qu’il y a aussi le stade de rugby, il est important de les différencier car ils ne sont pas du tout au même endroit). Cet événement se produit sur un week-end en fin d’année généralement et est beaucoup plus grand et conséquent que le TGS Springbreak. Les invités sont généralement plus “prestigieux” mais surtout beaucoup plus nombreux. En effet, pour l’édition 2018, les premiers invités annoncés sont Don Rosa, créateur de Picsou et l’acteur Sean Bean. De même l’an dernier, on y trouvait Frankie Muniz de la série Malcolm ou encore James Marsters, acteur de Spike dans Buffy contre les Vampires. Il y avait également énormément de comédiens, de Youtubeurs, de gamers/gameuses et d’auteurs, illustrateurs en tout genre. Bref, il était facile d’y trouver son compte. J’ai même eu la chance de rencontrer Barry Kitson qui a travaillé sur différents comics comme Batman (je suis une fan inconditionnelle du chevalier noir). J’ai d’ailleurs acquis un dessin A5 du Joker, réalisé spécialement pour moi et sous mes yeux ébahis. J’ai également pu voir Maliki et Becky (et me procurer le cadeau de Noël parfait pour mon meilleur ami). Mais le monde, la promiscuité et l’effervescence ont vite rendu tout cela étouffant. Néanmoins, j’ai adoré l’espace cosplay où l’on pouvait rencontrer des cosplayeurs professionnels, des crafteurs, une porte des étoiles, les voitures de Supernatural, Retour vers le Futur et Harry Potter. De même, j’ai vraiment apprécié les stands de littérature fantasy qu’on trouvait en de nombreux endroits. C’était vraiment super de pouvoir discuter avec des auteurs, obtenir une petite dédicace et repartir avec un sac rempli de livres.
Bref, malgré la foule et quelques incivilités, je retire pas mal de positif de ces événements et c’est avec plaisir que je retournerai au TGS édition 2018. J’ai adoré être cosplayée en Chloé et être reconnue par quelques personnes même si je n’étais pas vraiment à l’aise puisque c’était la première fois. J’ai hâte d’y retourner et de voir si mon impression sur le TGS Springbreak 2018 n’était justement qu’une impression par rapport à des invités/activités qui ne me passionnaient pas.
Petit article sur le TGS et le TGS Springbreak de #Toulouse @TGSTOULOUSE Alors, ça fait une éternité que j'avais parlé de faire un article sur le sujet et donc, je me lance.there are quotes from dangerous liaisons on this site that are used as #inspirational #true love quotes……. bro valmont sent them
“It’s okay if I do nothing for a day and rest.”- and other funny lies I tell myself
Ce deuxième paragraphe… Spot on !
suite et fin de citation : “ Personne ne connaissait les feux du désir qui faisaient rage dans mon cœur ”.
Man crazy, Joyce Carol Oates, éditions Stock (1997)
C'est plein de violence et de poésie, ça se bastonne au milieu de lampées de whiskie, et on y croise des mantes religieuses.
Le grand sommeil, Raymond Chandler, 1939, traduit de l'anglais par Boris Vian.
“ Le mal a gagné les avenues d'Italie et de Choisy, le boulevard Masséna, le
Brouillard au pont de Tolbiac, Léo Malet, 1956
“ C'est un récit bien banal et j'espère qu'on lui reconnaîtra à tout le moins les mérites qu'on reconnaît d'ordinaire à un journal de voyage. Je puis encore ajouter ceci : ” Voilà le monde qui vous attend si vous vous trouvez un jour sans le sou. “ Ce monde, je veux un jour l'explorer plus complètement. J'aimerais connaître des hommes comme Mario, Paddy ou Bill le mendiant non plus au hasard des rencontres, mais intimement. J'aimerais comprendre ce qui se passe réellement dans l'âme des plongeurs, des trimardeurs et des dormeurs de l'Embankment. Car j'ai conscience d'avoir tout au plus soulevé un coin du voile dont se couvre la misère. Je tiens toutefois à souligner deux ou trois choses que m'a définitivement enseignées mon expérience de la pauvreté. Jamais plus je ne considérerai tous les chemineaux comme des vauriens et des poivrots, jamais plus je ne m'attendrai à ce qu'un mendiant me témoigne sa gratitude lorsque je lui aurai glissé une pièce, jamais plus je ne m'étonnerai que les chômeurs manquent d'énergie. Jamais plus je ne verserai la moindre obole à l'Armée du Salut, ni ne mettrai mes habits en gage, ni ne refuserai un prospectus qu'on me tend, ni ne m'attablerai en salivant par avance dans un grand restaurant. Ceci pour commencer. "
George Orwell
Dans la dèche à Paris et à Londres, George Orwell, traduit par Michel Pétris, éditions Ivrea (paru en 1933)
Je vis comme une bête, une bête qui a faim, puis qui est fatiguée. Jamais je ne me suis senti si abruti, si vide de pensée, et je comprends que l’accablement physique, qui ne laisse pas aux êtres le temps de réfléchir, qui les réduit à ne plus éprouver que des besoins élémentaires, soit un sûr moyen de domination. Je comprends que les esclaves se soumettent si aisément, car il ne leur reste plus de forces disponibles pour la révolte, ni l’imagination pour la concevoir, ni l’énergie pour la concerter. Je comprends cette sagesse des oppresseurs, qui retirent à ceux qu’ils exploitent l’usage de leur cerveau, en les courbant sous des tâches qui épuisent. Je me sens parfois au bord de cet envoûtement que donnent la lassitude et la monotonie, au bord de cette passivité animale qui accepte tout, au bord de la soumission qui est la destruction de l’individu.
Gabriel Chevallier,La peur, 1930.